Mon contentieux avec la CAMIF (en partenariat industriel avec 3 Suisses International depuis 2003) porte sur du matériel informatique (unité centrale) acheté le 18/10/2001 pour une somme de 1058 euros, encore sous garantie (garantie de 3 ans + maintes prolongations jusqu'au 04/02/05) et dont je me sers à des fins essentiellement professionnelles.
Cette unité centrale m’a, dès le départ, causé de nombreux problèmes (composants oubliés, logiciels incompatibles, diverses pannes, etc.) et, en plus d’un retard de livraison de plus d’un mois, j’ai dû, par exemple, reformater mon disque dur au moins une demi-douzaine de fois.
Le 06/10/2004, nouveau problème (apparemment le disque dur aurait rendu l’âme...) et dépôt de mon bien au SAV du magasin CAMIF d’Eragny-sur-Oise (95), fermé définitivement depuis lors (!!) : après 15 semaines d’allées et venues de mon matériel, avec des immobilisations plutôt longues dans les ateliers de la société d’assemblage Highway, je ne dispose toujours pas de mon UC réparée et dans ses configuration et apparence originales.
En effet, je précise que la CAMIF a bien tenté de me « refiler » entre-temps l’appareil encore défectueux (panne identique à celle déclarée lors du dépôt de l’appareil) mais aussi avec un nouvel aspect extérieur, vraisemblablement suite à un choc lors de son transport et sans que l’on ne m’en ait jamais informée...
Dès le début, mutisme total de la CAMIF, jusqu’à ce que je me résolve à la mettre en demeure de me restituer mon unité centrale réparée et présentant les mêmes caractéristiques que celles qui étaient les siennes quand je l’ai achetée.
Malgré la mise en demeure clairement signifiée et largement dépassée aujourd’hui, et maintes conversations téléphoniques (car la CAMIF se refuse à toute sorte de réponse écrite et par voie postale), la CAMIF n’a toujours pas été en mesure de me restituer mon matériel réparé ni de me proposer de solution satisfaisante.
Le 18/01/05, dernière tentative de la part de la CAMIF : on me rend mon ordinateur soi-disant réparé... Maintenant, on entend des objets métalliques non fixes se déplacer dans l’UC !! Et on a le culot de me demander si je l’ai allumée ou ouverte pour voir ce qui s’y passait !! Pour quoi faire ? Pour que je m’électrocute ou mette fin par moi-même à la garantie encore valable ? Ceci arrangerait-il la CAMIF ?
Pire encore, la CAMIF s’est permis le 20/01/05 de me faire une « offre commerciale » : me proposer de me vendre une UC (initialement au prix de 660 euros) à 400 euros, sans compter les 249 euros d’extension de garantie (1+2 = 3 ans). On ose me faire valoir les capacités supérieures de ce nouveau produit et évoquer la décote (non chiffrée) de mon UC, avec tableau comparatif.
Leur calcul serait-il : 1058 euros (prix d’achat initial) – 660 euros (produit actuellement commercialisé) = 398 euros ??? Pas mal pour une coopérative d’enseignants... ! Est-ce un nouveau genre de calcul ou une technique innovante de marketing ?
Je n'ai aucunement l'intention de payer 400 euros (sans l'extension de garantie...) pour un ordinateur que je n'ai jamais eu l'intention d'acheter, quelles que soient ses performances, même en comparaison des caractéristiques de celui que j'ai acquis auprès de la CAMIF en 2001.
Jusqu'à présent, la CAMIF n’a honoré aucune de ses obligations de dépositaire, et je constate que -c’est bien triste- la CAMIF tente de gagner de l'argent dans une affaire de simples garantie et SAV, qu'elle est d'ailleurs dans l'incapacité d'assurer !!
Je ne souhaite que récupérer mon unité centrale, dans un délai très rapide, enfin réparée et dans son état extérieur d'origine.
En ce qui concerne ce dernier point, je leur ai demandé d'avoir la correction de mettre enfin par écrit les raisons de ce changement d'aspect. A ce jour, je n’ai toujours pas de réponse.
Je n'ai absolument pas l'intention de céder ni de débourser la moindre somme pour une chose qui m'est due au titre de la garantie, dont le prix était inclus lors de l'achat de cette UC !! J'ai donc décidé de recourir à la justice, à laquelle j’ai transmis un dossier complet relatant les façons de procéder de la CAMIF.
En tout cas, depuis leurs dernière "proposition", silence total de la CAMIF...
SUITE ET FIN
Bonjour,
Je vous communique l’issue de mes mésaventures avec la CAMIF, au sujet de laquelle je vous ai écrit il y a peu :
Après plus de seize semaines d’attente, et dix jours d’un silence total de la part de la CAMIF, cette dernière m’a enfin contactée par téléphone le 03/02/2005 pour m’informer qu’il était de son devoir, « après concertation avec son service juridique » et (ce qu’elle ne disait pas... !!) surtout grâce à l’intervention de la FEVAD (Fédération des Entreprises de Vente à Distance) et de la DDCCRF des Deux-Sèvres, en plus du dépôt d’une "injonction de faire" au Tribunal d’Instance de Pontoise, de procéder au remplacement gratuit du matériel, et non plus contre 400 euros, comme elle le proposait auparavant. Quelle coïncidence !!! Cette résolution m’a été confirmée par un courrier du 04/02/2005.
Bien sûr, cette unité centrale est de marque HP, et non plus Partenio (marque CAMIF en laquelle j’avais eu le malheur d’avoir confiance). N’est-ce pas une manœuvre, bien que compréhensible de la part de la CAMIF, pour se débarrasser d’une cliente connaissant bien ses droits, trop tenace et loin d’être prête à se faire abuser, puisque le SAV sera donc à présent assuré par HP ??
J’ai pris livraison de cette nouvelle unité centrale le 11/02/2005 mais, malheureusement (coup du sort ?), le clavier était défectueux. Chez HP, quant à eux, ils n’ont pas fait de manières et doivent m’en expédier un nouveau sous peu.
Conclusion : Adieu CAMIF !! Depuis, je l'ai tout simplement sommée de cesser de m’importuner avec ses courriers et autres e-mails publicitaires.
Très cordialement.